Portrait de la prostitution au Québec
N’étant pas totalement illégale au Canada, le Code criminel interdit tout de même certains aspects entourant les activités prostitutionnelles.Par contre, selon certaines recherches, 54% des prostituées commencent cette pratique avant 18 ans et 84% d’entre elles ont été victimes de sévices sexuels durant l’enfance (Day, 2008, p.28).
Bien entendu, la prostitution entraîne son lot d’impacts personnels négatifs.
De plus, la société perçoit la prostitution négativement malgré le fait qu’elle reconnaît que ces femmes ont besoin d’aide (Damant et al., 2006, p.15-17).
le lien existant entre la prostitution et la maladie mentale.
Effectivement, les troubles mentaux occupent le deuxième rang des maladies les plus observées, derrières les maladies cardiovasculaires, avec un taux de 20%. De même, un Québécois sur cinq risque de développer un trouble mental (Bureau et al., 2013, p. 2-3).
Une étude de Melissa Farley prouve que l’état de stress post-traumatique (ÉSPT) est bel et bien un trouble mental associé à la prostitution.
Effectivement, les prostituées courent le risque de souffrir de plusieurs troubles mentaux ou de manifester des symptômes de ces troubles mentaux.
Les personnes qui consomment les drogues, telles les femmes qui exercent la prostitution, sont donc ancrées dans le phénomène de la toxicomanie.
Certaines victimes de violence physique ou psychologique consomment des drogues, de même que des victimes d’événements jugés traumatisants.